Considéré comme le fondateur des thérapies brèves, précurseur délibérément en marge des courants institutionnels de la psychologie, Milton Erickson est surtout le créateur d’une technique d’hypnose, qu’il a mise au point en luttant toute sa vie contre sa propre souffrance. Né dans une ferme du Connecticut, il était dyslexique, daltonien, éprouvait des difficultés à reconnaître les sons, et avait été atteint de poliomyélite à l’âge de 17 ans…
Dès 1923, il étudie l’hypnose « à l’ancienne « , qui consiste à plonger les patients dans un état de sommeil profond. Puis il met au point une méthode d’hypnose « éveillée », fondée sur la relation patient thérapeute et sur le respect absolu du sujet. Jusqu’en 1948, Erickson mène une carrière universitaire et clinique de psychiatre. En raison d’une nouvelle attaque de polio, il se consacre ensuite totalement à sa clientèle privée. En cinquante ans de pratique, il a traité près de 30 000 personnes. Durant toute sa carrière, il n’a jamais écrit d’ouvrage théorique. Seules ses conférences ont été publiées.
Citations de Milton Erickson
1 – L’ inconscient est le plus grand réservoir de sagesse en comparaison avec l’esprit conscient.
2 – Faites confiance à votre inconscient.C’est une façon formidable de vivre, une charmante façon d’accomplir les choses.
3 – La vie apporte son lot de douleurs, votre responsabilité est de créer de la joie.
4 – Nous avons tous en nous, les ressources pour vivre une bonne vie.
5 – En hypnose vous cessez d’utiliser votre esprit conscient. En hypnose vous commencez à utiliser votre esprit inconscient. Parce que inconsciemment vous en savez autant et même bien plus que ce que vous savez consciemment.
6 – Il vous faut garder à l’esprit que l’inconscient prend certaines positions vis-à-vis de la personnalité entière ; vous devez compter avec cela et vous devez réaliser que votre but, en vous servant de l’hypnose, n’est pas de faire de la magie.
7 – Votre but, en vous servant de l’hypnose, est de communiquer des idées et des compréhensions ainsi que d’amener le patient à utiliser les compétences qui existent en lui à la fois au niveau psychologique et au niveau physiologique.
8 – Si vous pouvez déplacer la douleur en un endroit du corps où il n’y a pas, pour lui, de cause organique, vous êtes alors en position de produire une anesthésie hypnotique dans sa vraie localisation.
9 – Notre culture extravertie ne nous demande rien au sujet de nos états intérieurs ; normalement nous avons seulement besoin de laisser les autres savoir si nous sommes éveillés ou endormis. Nous sommes tellement ignorants de nous-mêmes que nous ne reconnaissons même pas les tensions évidentes ainsi que les réponses corporelles par lesquelles nous créons nos propres maladies psychosomatiques.
10 – Même la façon de nous relaxer, ce qui correspond à une fonction psychophysiologique normale et qui se développe naturellement tous les quatre-vingt-dix à cent vingt minutes, est perdue pour la plupart d’entre nous.
11 – Vous devez vous-même considérer que vous êtes absolument humain, vous êtes sujet à l’erreur et quelque fois vous êtes obligé de parler incorrectement.
12 – Il est extrêmement important pour vous d’être conscient des significations de ce que vous voulez communiquer. Vous devez étudier vos mots ; vous devez apprendre à en reconnaître toutes les significations possibles.
13 – Beaucoup de recherches récentes sur la façon dont l’angoisse se manifeste dans la voix aussi bien que dans le langage corporel, démontrent notre capacité inconsciente à séparer le vrai du faux, même lorsque l’esprit conscient apparemment accepte le faux.
14 – Vous avez tous été formés et conditionnés biologiquement à vérifier continuellement votre environnement – à regarder autour de vous et à découvrir où vous êtes, ce que vous faites, qui d’autre est présent…
15 – Voyez-vous, la transe hypnotique ne doit pas être une chose laborieuse. La simple confiance dans votre voix ; la simple confiance dans votre capacité à induire une transe, c’est cela le plus important.
16 – L’hypnose se déroule dans le patient.
17 – La douleur est un complexe – une construction – composé de douleurs passées et remémorées, de la douleur présente, et des douleurs anticipées du futur. Ainsi, la douleur immédiate est augmentée des douleurs du passé et rehaussées par les futures possibilités de douleur.
18 – C’est votre attitude envers le patient qui détermine les résultats que vous atteignez.
19 – Ne prenez jamais rien comme une insulte.
20 – Eh bien, oui, c’est mon inconscient qui punit mon esprit conscient, et c’est la raison pour laquelle j’ai cette tendance névrotique.
21 – La douleur est un mécanisme de protection somatique. Elle motive le patient pour qu’il protège sa zone douloureuse, pour qu’il évite les stimuli nocifs et pour qu’il demande de l’aide.
22 – Rien n’intensifie plus la douleur que la peur de sa présence le lendemain ; de la même façon, elle est intensifiée par le fait de réaliser que la même douleur, ou une douleur similaire, a été expérimentée dans le passé, et ce souvenir, associé à la douleur immédiate, rend le futur encore plus menaçant.
23 – Lorsqu’une partie du cerveau est endommagée, vous pouvez faire appel à une autre partie du cerveau pour développer l’apprentissage perdu.
24 – La guérison peut être aussi rapide que la maladie.
25 – L’histoire biologique de la race humaine nous révèle qu’un grand nombre de comportements humains ne viennent jamais à la conscience, pourtant ils sont largement utilisés pour gouverner les personnes.
26 – La première chose à faire en psychothérapie est de ne pas essayer de contraindre l’être humain à modifier sa manière de penser ; il est préférable de créer des situations dans lesquelles l’individu modifiera lui-même volontairement sa façon de penser.
27 – Ton conscient est très intelligent, mais, à côté de ton inconscient, il est stupide.
28 – Faites confiance à votre inconscient, cet immense magasin de solutions.
29 – Il n’y a pas d’échec, il n’ y a que de l’information.
30 – Vous savez plus de choses que vous savez que vous savez.