La spasmophilie, ou ce que l’on pourrait qualifier de « maladie de l’âme« , est un trouble psychosomatique qui affecte de nombreuses personnes. Si fréquente, banale et souvent mal comprise, elle est pourtant souvent la manifestation physique d’un mal-être profond. Il est étonnant de constater à quel point cette souffrance peut passer inaperçue, notamment pour ceux qui en sont atteints, car la douleur psychique se traduit par des symptômes physiques inconscients.
Les personnes qui souffrent de spasmophilie, ou qui se définissent comme spasmophiles, n’ont pas toujours conscience de ce qui les affecte profondément. Elles ignorent souvent que cette maladie est un signal d’alarme que leur corps envoie pour exprimer un manque fondamental, celui de l’amour. Bien plus qu’une simple manifestation corporelle, la spasmophilie est le témoin d’une souffrance psychologique profonde qui nécessite une écoute attentive et une compréhension du lien entre le corps et l’esprit.
L’origine de la spasmophilie : Une maltraitance émotionnelle invisible
La spasmophilie trouve ses racines dans une émotion inavouée, un manque d’amour primordial, celui qui est censé être donné dès la naissance. L’amour de base est essentiel à la construction de soi. Lorsque cet amour fait défaut ou est insuffisant, cela perturbe l’équilibre émotionnel et physique de l’individu.
L’enfant, lorsqu’il est en gestation, est plongé dans un environnement liquide, sécurisé et chaleureux. Ce contact constant avec sa mère et l’amour qui en découle sont des fondements indispensables pour sa croissance et sa future autonomie émotionnelle. Si cet amour n’est pas pleinement reçu ou s’il est incohérent, l’adulte en devenir peut développer des troubles psychosomatiques, dont la spasmophilie. Cette condition devient alors une forme de souffrance résultant d’un manque de reconnaissance, de chaleur humaine, et d’affection. Le problème fondamental, c’est qu’il est difficile pour une personne spasmophile de savoir précisément ce qu’elle ressent, de mettre des mots sur cette souffrance.
La spasmophilie : L’expression d’une souffrance sans nom
Les symptômes physiques de la spasmophilie — spasmes, tremblements, tensions musculaires — sont des expressions corporelles de cette souffrance invisible. Ces symptômes ne font que traduire un état d’angoisse profond et diffus, souvent sans cause apparente. Dans ces états de crises, le corps devient le lieu d’expression de ce que l’on ne parvient pas à formuler avec des mots : un malaise existentiel, un vide intérieur que l’on ne sait comment combler.
Le manque d’amour, en particulier celui qui est en grande partie inconscient, est l’élément déclencheur de ce cercle vicieux. Dans la spasmophilie, la souffrance est non seulement ressentie, mais aussi ignorée, car elle est d’abord invisible. Elle reste dans l’ombre de la conscience, trop floue pour être identifiée, mais assez présente pour perturber le quotidien. Ce qui est paradoxal, c’est que le manque d’amour que ressent la personne spasmophile est insidieux : elle sait qu’il lui manque quelque chose sans pouvoir nommer précisément ce vide. C’est comme une soif sans avoir jamais goûté l’eau.
Le rôle du corps dans la spasmophilie : Une douleur indicible
Le corps, ce messager silencieux, joue un rôle clé dans la spasmophilie. Lorsque l’esprit ne parvient pas à communiquer ou à exprimer cette douleur invisible, le corps prend le relais. Les spasmes musculaires, les tremblements, la tension générale, sont les réponses physiques à des tensions émotionnelles et psychologiques que l’individu n’a pas pu résoudre. Ces symptômes sont les signaux d’un conflit intérieur, d’une souffrance psychologique persistante.
Un spasme musculaire ne se produit pas sans raison. Chaque muscle est porteur d’une intention, d’un mouvement émotionnel. Cependant, dans la spasmophilie, ce mouvement est bloqué, il ne trouve pas de direction claire. C’est comme si le corps savait que quelque chose ne va pas, mais qu’il n’arrive pas à exprimer précisément ce qui cloche. C’est une sensation confuse, un « malaise sans forme » qui émerge à la surface.
Se libérer de la spasmophilie : La découverte du besoin essentiel
La guérison de la spasmophilie réside dans la reconnaissance du manque d’amour fondamental et dans la prise de conscience de ce besoin profond. Lorsque l’individu prend conscience de ce vide intérieur, il peut alors commencer à combler ce manque. La guérison passe par la redécouverte de l’amour originel, celui qui nourrit, rassure, et sécurise. Il ne s’agit pas seulement de se guérir physiquement des symptômes de la spasmophilie, mais de se réconcilier avec soi-même et avec ce besoin d’amour qui a été ignoré pendant si longtemps.
Lorsque la personne atteint un certain degré de conscience, elle peut commencer à nommer ses besoins. Elle comprend alors que la spasmophilie n’est qu’une manifestation physique d’un vide émotionnel qu’elle n’a jamais appris à combler. Il devient alors possible de sortir du cercle vicieux de la somatisation, d’aborder les émotions non dites et de trouver un chemin vers la guérison.
Le processus de guérison : Redécouvrir l’amour
Le processus de guérison commence par un simple acte de reconnaissance. Prendre conscience que l’on a manqué d’amour, mais que cet amour est toujours accessible, est une étape fondamentale. Il s’agit alors de se réapproprier son pouvoir émotionnel, de se permettre de ressentir cet amour intérieur. Cela signifie se donner la permission d’être aimé, non seulement par les autres, mais aussi par soi-même.
La guérison de la spasmophilie est un voyage intérieur qui demande du temps et de la patience. C’est le cheminement vers l’acceptation de soi, vers l’intégration de ce besoin d’amour non satisfait. Lorsqu’on parvient à trouver cet équilibre et à combler ce vide, les symptômes de la spasmophilie s’estompent. Le corps cesse de somatiser, car l’émotion trouve enfin une issue. La personne n’est plus prisonnière de ses spasmes, de ses tensions, ou de ses crises. Elle a fait le travail intérieur nécessaire pour guérir.
Conclusion : La spasmophilie, un appel à l’amour
La spasmophilie est bien plus qu’une simple maladie physique ; c’est un appel profond à l’amour, un message envoyé par le corps pour signaler un manque fondamental. En prenant conscience de ce vide émotionnel et en s’accordant la possibilité de le combler, l’individu peut se libérer de cette souffrance.
Ce processus de guérison est une forme de réconciliation avec soi-même, un chemin vers l’auto-compassion et la reconnexion à son potentiel émotionnel. En guérissant de la spasmophilie, on guérit aussi de la peur d’être seul, du doute de ne pas être aimé, et de la souffrance qui en découle. C’est en acceptant ce besoin d’amour et en se donnant la possibilité de le nourrir que l’on se libère de la spasmophilie et qu’on ouvre la porte à une vie plus épanouie et plus sereine.
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