Le médecin et philosophe Raymond Moody a recueilli les témoignages de patients considérés comme « cliniquement morts » et qui ont pu être ramenés à la vie.
Le Dr Raymond Moody y a consacré sa vie et ce qu’il nous rapporte vient enfin fissurer les murs de cette logique bétonnée de laquelle nous étions prisonniers. Et s’il y avait une Vie après la vie? Et si la mort était un moment de retrouvailles avec ceux qui nous ont quitté? Et si notre Conscience retournait à cette Source d’Amour qui nous a créé? Et si on avait la chance de revisiter notre vie pour en conserver les acquis que nous pourrons utiliser quand nous allons nous réincarner ? Et si l’autre-côté était vraiment plus proche qu’on pense ? Et si le voile qui nous en sépare était en train de s’amenuiser au point de s’évaporer ? Et si on avait juste à Aimer ?
Citations de Raymond Moody
1 – Je m’intéresse beaucoup plus à la spiritualité. Pas à la religion, j’insiste bien, mais à la spiritualité. Quelle est la différence ? Un sage a dit : « Un individu religieux suit les enseignements de son église, alors qu’une personne qui vit la spiritualité écoute la voix de son âme.
2 – Le message est clair : l’être humain passe sa vie à poser des limites. Nous sommes bien mieux préparés à affronter la mort qu’un retour apparent du royaume des ombres.
3 – Je crois, comme beaucoup d’autres, que la NDE est une incursion dans une dimension divine de l’être humain qui existe à l’état latent en chacun de nous.
4 – Avant l’âge de sept ans, par exemple, les enfants ont tendance à penser la mort comme temporaire, peut-être comme une période de vacances. Pour eux la mort est quelque chose dont on revient.
5 – Une NDE entraîne presque toujours un intérêt pour la spiritualité.
6 – Lors donc que nous devons parler de la mort, il nous faut esquiver à la fois les tabous de la société et les pièges linguistiques si profondément enracinés du fait de notre inexpérience.
7 – Les expériences de mort temporaire ont dû être beaucoup plus fréquentes au cours de ces dernières décennies, pour la simple raison que c’est dans cette période récente seulement que des techniques de réanimation ont été mises au point.
8 – Les réticences de ceux qui hésitent à confier leur expérience proviennent également d’autres motifs : certains ont tellement conscience du caractère indescriptible de leur aventure, qui transcende à la fois le langage et tous les modes de perception humains, qu’il leur semble parfaitement vain d’essayer de l’exprimer.
9 – Les séjours hors du corps ont leurs équivalents neurologiques dans ce qu’on nomme les « hallucinations autoscopiques » (où l’on se voit soi-même). […] Le fantôme autoscopique est toujours perçu comme vivant – il arrive parfois que le sujet l’estime plus vivant et plus conscient qu’il ne l’est lui-même- alors que dans les décorporations le corps est perçu comme une chose inerte, une coquille vide.
10 – La kétamine (ou cyclohexanone) est un anesthésiant administré par des piqûres intraveineuses, dont les effets secondaires ne sont pas sans analogie avec les expériences de décorporation.
11 – Mon opinion est que notre société traverse actuellement une période de transition; nous devons avoir le courage d’ouvrir de nouvelles portes et d’admettre que nos outils scientifiques actuels ne sont plus adaptés à ces nouveaux domaines.
12 – La vie ressemble à un confinement. Nous ne pouvons pas comprendre, dans notre état actuel, à quel point notre corps est pour nous une prison. La mort procure une telle délivrance, c’est comme si on s’évadait ; je ne trouve pas de meilleure comparaison.
13 – La mort n’est que la suite de la vie.
14 – Et je suis d’accord avec l’idée que le surnaturel, c’est du naturel qui n’a pas encore trouvé son explication.
15 – En science… Si quelqu’un avance quelque chose de nouveau, les gens résistent de toutes leurs forces ; ils parlent avec mépris de l’idée nouvelle, comme si elle ne méritait même pas d’être creusée ou considérée ; voilà pourquoi une vérité nouvelle doit attendre longtemps avant de pouvoir faire son chemin.
16 – Pour moi, je suis mort. J’ai vu l’endroit où on va quand on meurt. Je n’ai pas peur de mourir. Ce que j’ai appris là-bas, c’est que la chose la plus importante est d’aimer tant que vous êtes vivant.
17 – Je n’ai absolument aucune peur de la mort. D’après mes recherches sur la mort imminente et mes expériences personnelles, la mort est, à mon avis, simplement une transition vers un autre type de réalité.
18 – Qu’est-ce que je pense qu’il se passe quand nous mourons? Je pense que nous entrons dans un autre stade d’existence ou un autre état de conscience qui est si extraordinairement différent de la réalité que nous avons ici dans le monde physique que le langage que nous avons n’est pas encore adéquat pour décrire cet autre état d’existence ou de conscience. D’après ce que j’ai entendu de milliers de personnes, nous entrons dans un royaume de joie, de lumière, de paix et d’amour dans lequel nous découvrons que le processus de connaissance ne s’arrête pas lorsque nous mourons. Au lieu de cela, le processus d’apprentissage et de développement se poursuit pour l’éternité.
19 – Un sens de l’humour a été lié à la longévité. Il est possible que l’attitude mentale reflétée dans un sens de l’humour vif soit un facteur important prédisposant certaines personnes à une longue vie.
20 – Les mourants ont souvent la sensation de s’élever et de flotter au-dessus de leur propre corps alors qu’il est entouré par une équipe médicale, et de le regarder en bas, tout en se sentant à l’aise. Ils éprouvent le sentiment d’être dans un corps spirituel qui semble être une sorte de champ d’énergie vivant.
21 – Je sentais que la question de l’au-delà était le trou noir de l’univers personnel : quelque chose pour lequel une preuve substantielle d’existence avait été offerte mais qui n’avait pas encore été explorée de manière appropriée par les scientifiques et les philosophes.
22 – Très souvent, (dans les expériences de mort imminente), la personne rencontre un être divin ou angélique. Cela peut être décrit comme Christ, un ange, voire Dieu.
23 – Je n’ai pas du tout peur de la mort.
24 – Je n’ai jamais été religieux. Je parle à Dieu tous les jours, mais il ne m’a jamais dit un mot sur la religion ! Je pense que la prière la plus puissante est l’abandon.
25 – Le sujet de la mort est tabou. Nous sentons, peut-être seulement inconsciemment, qu’être en contact avec la mort de quelque manière que ce soit, même indirectement, nous confronte en quelque sorte à la perspective de notre propre mort, rapproche notre propre mort et la rend plus réelle et pensable.
26 – Les gens qui s’intéressent aux sciences dures, la neurophysiologie, ignorent souvent une question philosophique fondamentale : « Quelle est la relation entre notre expérience intérieure unique de la conscience consciente et la substance matérielle ? » La réponse est : nous ne savons pas, et certaines personnes sont si terrifiées à l’idée de dire : « Je ne sais pas ».
27 – Mourir, se dit-on, c’est comme s’endormir. Cette figure de style apparaît très couramment dans la pensée et le langage de tous les jours, ainsi que dans la littérature de nombreuses cultures et de nombreuses époques. C’était apparemment assez courant même à l’époque des anciens Grecs.
28 – Nul doute que beaucoup de gens ont le sentiment que parler de la mort, c’est en fait l’évoquer mentalement, la rapprocher de telle sorte qu’il faut faire face à l’inévitabilité de sa propre mort éventuelle. Alors, pour nous épargner ce traumatisme psychologique, nous décidons juste d’essayer d’éviter le sujet autant que possible.