Notre monde perceptible est un résultat d’une réalité conditionnée ou de notre conditionnement collectif. Nous le nourrissons, le modifions, le stabilisons à chaque instant, souvent sans même nous en rendre compte. Chaque regard que nous posons, chaque pensée que nous entretenons, chaque émotion que nous ressentons contribue à bâtir la trame de notre réalité conditionnée.
Mais si nous sommes co-créateurs de cette réalité, avons-nous le droit — ou même le devoir — de la remettre en question ? Pouvons-nous critiquer un monde que nous avons nous-mêmes généré, consciemment ou non ? Ou devons-nous l’accepter comme un fait, une vérité inaltérable et neutre ? Cette interrogation profonde mène à une prise de conscience essentielle : la réalité n’est peut-être pas ce que nous croyons.
Réalité conditionnée : fondation invisible de notre réalité
Chaque individu naît dans un environnement particulier, avec une culture, une langue, des traditions, une histoire collective. Dès la naissance, notre esprit vierge commence à se façonner par ce qu’il perçoit autour de lui. C’est un processus inconscient, mais déterminant. Nos premières années sont les plus cruciales : notre inconscient absorbe littéralement les croyances, les peurs, les valeurs, les modèles comportementaux de notre entourage. En somme cette réalité conditionnée déjà présente …
Ces éléments deviennent les fondations invisibles de notre vision du monde. Ils forment un filtre à travers lequel nous interprétons la réalité. Ce que nous appelons « normal », « vrai » ou « logique » n’est souvent que le fruit d’un consensus culturel et familial. Il ne s’agit pas d’une vérité universelle, mais d’un ensemble d’idées répétées et acceptées comme telles.
Ce conditionnement collectif agit donc comme une lentille. Ce que nous voyons, entendons ou ressentons est déformé, interprété, parfois même rejeté, en fonction des croyances que nous portons en nous. Ainsi, deux personnes confrontées à la même situation peuvent en avoir une lecture complètement différente, simplement parce que leurs cadres de références ne sont pas les mêmes.
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Réalité conditionnée : Une réalité vibratoire transformée en croyance
Tout ce que nous percevons dans notre monde est vibration, fréquence, onde. Avant que cette vibration ne devienne une expérience consciente, elle traverse un processus d’interprétation par nos sens et notre cerveau. Ce processus est façonné par nos mémoires : personnelles, transgénérationnelles, collectives, voire karmiques selon certaines approches spirituelles.
Ces mémoires vibratoires sont comme des bases de données invisibles qui influencent profondément nos réactions et nos jugements. Par exemple, une personne ayant grandi dans un contexte de peur et d’insécurité verra plus facilement des menaces dans son environnement. Une autre, ayant été valorisée et soutenue dans l’enfance, percevra davantage de possibilités.
La réalité conditionnée n’est donc pas un phénomène figé. Elle évolue en fonction de notre état intérieur. Elle est dynamique, soumise aux lois de l’énergie, de la conscience, et de la co-création.
La prégnation : quand la conscience s’imprègne du monde
Un concept-clé pour comprendre ce phénomène est celui de prégnation. Lors de l’incarnation, l’esprit — ou l’âme — s’imprègne du monde physique qui l’entoure. Cela permet à la conscience de s’adapter à une dimension matérielle dense. Cette interface, nécessaire à la survie, devient aussi un obstacle lorsque nous oublions qu’elle est une interface, et non la réalité ultime.
À mesure que nous grandissons, cette prégnation s’intensifie. Nous adoptons des comportements pour plaire, être aimés, éviter le rejet. Nous nous conformons à ce que l’on attend de nous. Et, sans nous en rendre compte, nous éloignons notre conscience de sa nature originelle libre et créatrice.
Mais il n’est jamais trop tard pour inverser le processus. Comprendre que notre monde est une réalité conditionnée est déjà un acte de libération.
Le pouvoir créateur : notre droit de naissance oublié
La question qui se pose est alors simple : si nous sommes conditionnés, sommes-nous pour autant condamnés à subir cette réalité ? La réponse est non. L’être humain possède un pouvoir créateur immense. Ce pouvoir ne réside pas dans la volonté brute ou la maîtrise intellectuelle, mais dans la conscience de soi.
En prenant conscience de notre conditionnement, nous ouvrons une porte vers une liberté plus grande. Cela nécessite une démarche volontaire de désidentification : observer nos pensées, reconnaître les schémas récurrents, détecter les croyances qui nous limitent. Il ne s’agit pas de rejeter notre passé ou nos cultures, mais de les voir pour ce qu’ils sont : des points de départ et non des prisons.
Par exemple, si je crois depuis l’enfance que je ne mérite pas l’abondance, je vais inconsciemment reproduire des situations de manque. En mettant en lumière cette croyance, je peux la transformer. Et en la transformant, je modifie littéralement ma réalité perceptible.
De l’analyse à l’intuition : les deux clés de la libération
Deux outils majeurs nous permettent de reprendre notre pouvoir face à cette réalité conditionnée : l’auto-analyse et l’intuition.
L’auto-analyse nous aide à mettre en lumière les racines de nos réactions, à explorer les origines de nos croyances, et à reconstruire une structure intérieure plus alignée avec nos aspirations profondes. Cela peut se faire par l’écriture, la thérapie, la méditation introspective, ou toute forme de dialogue intérieur honnête.
L’intuition, quant à elle, nous connecte à une connaissance supérieure, non intellectuelle, souvent silencieuse. Elle provient d’un espace en nous non affecté par le conditionnement. L’écouter, c’est parfois aller à l’encontre de la logique, mais suivre une vérité plus profonde. Plus nous développons cette faculté, plus nous devenons capables de co-créer un monde aligné avec notre être essentiel.
Avons-nous le droit de critiquer la réalité que nous co-créons ?
C’est ici que la question initiale prend tout son sens. Si nous participons à la co-création de ce monde, avons-nous le droit de le juger ? Peut-on critiquer ce que l’on contribue à générer ?
La réponse est nuancée. Juger au sens de condamner, rejeter ou haïr est une impasse. Mais questionner, analyser, interroger notre monde est une forme de responsabilité. En tant que co-créateurs, nous avons le devoir de nous demander : est-ce que le monde que je contribue à maintenir est juste ? Est-il en accord avec ma conscience ? Sert-il le vivant ?
Remettre en question la réalité n’est pas un acte de rébellion, mais un acte de conscience. Cela implique de reconnaître notre participation à un système, sans culpabilité, mais avec lucidité. Et de décider, à chaque instant, ce que nous voulons continuer à nourrir ou non.
Une réalité neuve à chaque instant
Le plus grand piège du conditionnement est de nous faire croire que le monde est figé, que les choses « sont comme elles sont » et qu’on ne peut rien y faire. C’est faux. La réalité est malléable, vivante, influencée à chaque seconde par nos pensées, nos émotions, notre vibration.
C’est d’ailleurs ce que démontrent certaines approches quantiques ou spirituelles : notre état de conscience modifie littéralement la matière, le déroulement des événements, les interactions.
Ainsi, à chaque instant, nous avons le choix : continuer à alimenter une réalité issue de croyances limitantes, ou engendrer un monde neuf, plus juste, plus aligné, plus libre.
Conclusion : redevenir les créateurs conscients de notre réalité conditionnée
Nous ne sommes pas les victimes passives de la réalité que nous vivons. Nous sommes ses interprètes, ses moteurs, ses artisans silencieux. La réalité conditionnée dans laquelle nous évoluons est une co-création inconsciente de milliards de consciences, chacune influencée par ses histoires, ses blessures, ses rêves.
Mais dès que l’un de nous s’éveille, dès qu’il ose remettre en question ce qui semblait acquis, il commence à modifier les lignes invisibles de cette trame collective.
Ce pouvoir, nous l’avons tous. Il ne demande ni argent, ni diplôme, ni autorisation. Il demande seulement du courage, de la présence, et la volonté sincère de voir au-delà des apparences.
Alors oui, nous avons le droit – et même la mission – de questionner le monde. Car en le questionnant, nous l’ouvrons à de nouvelles possibilités. Et en nous changeant nous-mêmes, nous changeons la réalité.
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